L’écriture du schizophrénie
L’écriture du schizophrénie
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Les rues de la Nouvelle-Orléans résonnaient du pas lent des passants nocturnes, tandis que le fleuve charriait ses eaux tristes sous la brume épaisse du Mississippi. L’écrivain, assis à son bureau, fixait l’écran de son dispositif, attendant le futur message. Il savait que la voyance par SMS avis était une obligeance moderne, une pratique très appréciée par ceux recherchant des justifications à leurs doutes, mais ce qu’il recevait n’avait rien d’ordinaire. Ces informations lui venaient d’un autre expériences, porteurs d’une voix oubliée qui réclamait d’être entendue. Le lendemain, il se rendit chez le libraire pour concevoir l’ouvrage inachevé marqué la veille. Il feuilleta les pages jaunies par le temps, son regard s’attardant sur des passages qui lui semblaient étrangement familiers. L’écriture décrivait avec précision un écrivain recevant des fragments d’un contenu occulte, recherchant désespérément à en enfermer l’origine. Plus bouleversant encore, la commune y était décrite comme elle l’était aujourd’hui, bien qu’écrite un siècle plus tôt. Il compara les phrases du présente avec celles qu’il recevait par voyance par SMS avis. Elles concordaient subtilement, jusqu’à la ponctuation. Chaque message était une phrase de ce manuscrit inachevé, un roman jamais publié, dont l’auteur était décédé évident d’en polir la fin. L’écrivain sentit un frisson lui administrer l’échine. Quelqu’un, ou quelque chose, tentait de remplir cette histoire à travers lui. Il continua sa guidance, s’arrêtant brusquement à une page où le vedette remarquable découvrait, à son tour, un manuscrit inachevé qui racontait sa qui vous est propre vie. La mise en abyme était vertigineuse. Ce qu’il lisait semblait s’écrire en saisons tangible, à savoir si tout éclaircissement ligne se tissait à rythmique que secrets lui parvenaient. Était-il le dernier maillon d’un horde qui se répétait à travers les âges ? Il referma le concède, l’esprit troublé. Si la voyance par SMS avis lui envoyait ces extraits, c’est qu’il devait les recevoir. Mais origine lui ? Et notamment, que se passerait-il quand la dernière phrase du concède apparaîtrait sur son écran ? Il savait désormais qu’il ne peut plus ignorer ces messagers. L’histoire inachevée l’avait sélectionné. Et il n’y aurait pas de la renaissance.
L’écrivain resta figé devant l’écran, où s’affichait un futuriste message. La journée blafarde du dispositif découpait des obscurités contraires sur les murs de son bureau. Chaque phrase reçue par voyance par SMS avis formait un puzzle avec lequel il n’arrivait pas à mêler l'objectif. Cette fois, néanmoins, les visions qu’il découvrit le glacèrent. ' L’histoire touche à sa fin. Bientôt, tu écriras la dernière phrase. ' L’humidité de la nuit s’infiltrait à travers les fenêtres entrouvertes, rendant l’air pesant, presque oppressant. L’écrivain tourna délicatement les lignes du manuscrit familial. Il s’arrêta sur le dernier paragraphe, ce qui précédait la disparition du star. La scène décrivait un être humain solitaires, une lampe vacillante, une monnaie plongée dans le silence… tout était identique à ce qu’il vivait à cet imminent soigné. Il releva la forme du visage et posa son regard sur son rayon dans la hublot. Il se vit assis à son bureau, penché sur les lignes jaunies du manuscrit. Tout était en accord à la illustration du roman, jusqu’à la plus infime des emotions. La voyance par SMS avis n’était pas une aisé transmission de fragments d’un apporte oublié. C’était un ajustement en cours d’exécution, une noeud avec lequel il était devenu le dernier maillon. Le récit ne semblait non exclusivement lui être consacré. Il était en train de l’écrire nonobstant lui. Son regard revint à l’écran du outil. Un dernier message venait d’apparaître. Il était court, incisif, sans envoi de signal. ' Écris. ' L’encre coula sur le carton, presque nonobstant lui. Son cerveau se vida tandis que sa main traçait les informations restants, retouchant l’histoire commencée un siècle plus tôt. Il sentit une étrange tranquillité l’envahir. Son commentaire devint fluide, spontanée. Chaque phrase semblait déjà exister quelque part, attendant simplement qu’il les couche sur le carton. Le dernier mot fut inscrit. Le silence s’épaissit, s’étirant jusqu’à l’irréel. Il posa la plume et observa la pièce autour de lui. Dans la vitre, son éventaire n’était plus là. La lampe à huile voyance olivier vacilla une terminale fois, et dans l’obscurité qui suivit, simple le concède resta sur le bureau. La ultime phrase était créé. Et lui, comme l’auteur évident lui, venait de se réduire.